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Yuma Magazine Le solaire en 2025 : tout savoir sur la norme NF C 15-100, la prime à l’autoconsommation et tarifs de rachat

Le solaire en 2025 : tout savoir sur la norme NF C 15-100, la prime à l’autoconsommation et tarifs de rachat

Erine Tchygnoumba
Le solaire en 2025 : tout savoir sur la norme NF C 15-100, la prime à l’autoconsommation et tarifs de rachat

1 - Réglementation des kits solaires en autoconsommation de moins de 3 kWc

1.1 - Déclaration en mairie et autorisations d’urbanisme

Les kits solaires photovoltaïques de moins de 3 kWc, bien que compacts et simples à installer, sont soumis à certaines obligations administratives. En France, toute modification de l'aspect extérieur d'un bâtiment entraîne une déclaration préalable de travaux (DP), même pour de petites puissances.

Tableau récapitulatif : autorisations d'urbanisme selon le type d'installation

Type d'installation Hauteur / Emplacement Autorisation requise
Panneaux sur toiture Toutes hauteurs Déclaration préalable de travaux (DP)
Panneaux au sol ≤ 1,80 m Aucune formalité
Panneaux sur toiture plate > 1,80 m ou visible depuis la voie publique Déclaration préalable de travaux (DP)
En zone classée / Bâtiment de France Toute configuration DP + accord de l’Architecte des Bâtiments de France


Conseil pratique :
même pour un kit plug and play, vérifiez toujours le PLU (Plan local d'urbanisme) de votre commune.

Document à fournir : le formulaire Cerfa n°13703, accompagné de photos et plans de l'installation.

1.2 - Normes électriques applicables : NF C 15-100, EN 50549, exemptions Consuel

L'installation de panneaux solaires plug and play doit être conforme aux normes électriques en vigueur, même pour les puissances inférieures à 3 kWc.

Normes clés :

  • NF C 15-100 : norme de référence pour les installations électriques basse tension en France.
  • UTE C15-712-1 : précise les conditions techniques de raccordement et de protection des installations photovoltaïques.
  • EN 50549 : norme harmonisée européenne obligatoire depuis janvier 2025 pour les onduleurs raccordés au réseau.

⚠ Évolution de la norme NF C 15-100 : Une mise à jour introduit une incertitude sur le branchement via prise. Une clarification est attendue avant septembre 2025 pour éviter toute interdiction implicite des kits plug and play.


Certification Consuel :

  • Obligatoire pour les installations classiques (< 3 kWc)
  • Exemption pour les kits plug-and-play précâblés ≤ 3 kVA

Tableau : conformité électrique selon le type d’installation

Type d’installation Norme applicable Consuel requis ?
Kit plug-and-play ≤ 3 kWc (balcon/jardin/façade) NF C 15-100 + CE Non
Installation toiture < 3 kWc NF C 15-100 + EN 50549 Oui
Kit avec batterie intégrée (plug AC) NF EN 62619 + EN 50549 Non, si usage domestique

1.3 - Conséquences pour les kits solaires plug and play : qu'est-ce qui est autorisé ?

Les kits solaires plug-and-play sont de plus en plus populaires pour leur simplicité d'installation. Toutefois, leur usage est encadré par la norme NF C 15-100 révisée en 2024.

  • ✅ Branchement sur prise standard toléré pour ≤ 3 kVA si certifié CE et précâblé (jusqu’à septembre 2025, sous réserve d’évolution réglementaire).
  • ✅ Présence d’un micro-onduleur externe ou intégré, avec dispositif de déconnexion automatique.
  • ✅ Certifiés CE + EN 50549 (anti-îlotage, sécurité).
  • ❌ Pas de vente de surplus sans raccordement, attestation Consuel et installateur RGE.

Deux cas de figure :

  • Autoconsommation sans injection : formulaire CACSI à remplir auprès d’Enedis.
  • Injection avec vente : démarche de raccordement, Consuel, installateur RGE, contrat EDF OA.

Bon à savoir : Les kits plug & play ≤ 3 kVA précâblés et CE n’ont pas besoin de certificat Consuel. Une déclaration auprès d’Enedis reste toutefois obligatoire via le formulaire CACSI.

Ces dispositifs sont idéaux pour démarrer l’autoconsommation sans complexité, tant que les règles de puissance, de sécurité et de norme sont respectées.

2 - Batteries solaires plug-and-play : cadre légal, sécurité et installation

2.1 - Normes applicables et marquage CE (NF EN 62619, EN 50549, etc.)

Les batteries solaires plug-and-play sont des dispositifs de stockage prêts à l'emploi, souvent associés à des kits solaires pour maximiser l'autoconsommation. Leur vente et leur utilisation en France sont encadrées par plusieurs normes de sécurité européennes.

Normes principales à respecter :

  • NF EN 62619 : spécifie les exigences de sécurité pour les batteries lithium-ion stationnaires.
  • NF EN 62040 : concerne les systèmes UPS (alimentation sans interruption), parfois utilisés dans les batteries de secours.
  • EN 50549 : pour les batteries couplées à un onduleur injectant sur le réseau, cette norme impose notamment la fonction de déconnexion automatique en cas de coupure.
  • Directive Basse Tension (2014/35/UE) et CEM (2014/30/UE) : pour la conformité CE obligatoire.

Bon à savoir : le marquage CE est obligatoire pour toute batterie commercialisée en Europe. Il garantit le respect des normes de sécurité et de compatibilité électromagnétique.

2.2 - Intégration réseau, sécurité incendie et assurances

L’installation d’une batterie plug-and-play ne nécessite pas de déclaration spécifique auprès d’Enedis si elle n’injecte pas sur le réseau. Toutefois, des règles strictes de sécurité s’appliquent.

  • ✅ La batterie doit être protégée contre les surintensités et les courts-circuits.
  • ✅ En cas d’intégration à une installation photovoltaïque fixe (ex. onduleur hybride), une attestation Consuel peut être exigée.
  • ✅ Une batterie utilisée en mode secours (backup) doit être parfaitement isolée du réseau public via un interverrouillage ou un commutateur automatique.

Conseil : installez toujours la batterie dans un local ventilé, sec, à l’abri de la chaleur et conforme aux recommandations du fabricant mentionnées dans la fiche technique du produit.

Côté assurance : bien que la législation n’impose pas de déclaration, certaines compagnies exigent une installation réalisée par un professionnel pour garantir une couverture en cas d’incident (incendie, surchauffe, etc.).

2.3 - Cas des batteries portables et dispositifs de backup

Les batteries portables plug-and-play se démocratisent, notamment celles utilisables sur prise classique, à l’instar des produits Anker Solix, EcoFlow, Bluetti et autres.

Particularités :

  • 🔌 Elles peuvent être chargées sur une prise secteur ou par panneaux solaires (avec contrôleur de charge).
  • 🔋 Elles sont autonomes et mobiles, souvent utilisées pour alimenter ponctuellement des appareils (domestiques, camping, jardin, secours).
  • ⚡ Elles ne sont pas raccordées au tableau électrique, donc considérées comme des appareils domestiques standards.

Rappel : ces batteries doivent être certifiées CE et utilisées selon les recommandations du fabricant (limite de puissance par prise, ventilation, etc.).

Attention : en cas de couplage à un système photovoltaïque injectant sur le réseau, la batterie devra respecter les mêmes normes qu’un onduleur PV (EN 50549) pour éviter tout risque de réinjection non contrôlée.

3 - La prime à l’autoconsommation en 2025 : montants, conditions, nouveautés

3.1 - Montants actuels de la prime à l'autoconsommation

Depuis le 1er avril 2025, un nouvel arrêté tarifaire a redéfini les montants de la prime à l'autoconsommation photovoltaïque, aussi appelée prime à l'investissement solaire. Cette aide est versée par EDF OA (Obligation d'Achat) aux particuliers qui consomment leur propre électricité solaire tout en revendant le surplus au réseau.

Barème 2025 en vigueur :

Puissance de l'installation Montant de la prime (après 01/04/2025)
≤ 9 kWc 80 € / kWc, versé en une fois
> 9 kWc et ≤ 36 kWc 190 € / kWc, versé en une fois
> 36 kWc et ≤ 100 kWc 100 € / kWc, versé en une fois

Bon à savoir : Du 01/04/2025 au 30/06/2025, une installation ≤ 3 kWc donne droit à 240 € (3 x 80 €), versée après la première facturation d'EDF OA.

3.2 - Conditions d'éligibilité et démarches pour bénéficier de la prime

Pour bénéficier de la prime à l’autoconsommation, plusieurs critères doivent être remplis :

  • ✅ L'installation doit être en autoconsommation avec vente du surplus (pas de prime pour l'autoconsommation totale).
  • ✅ Les panneaux doivent être installés sur un bâtiment (toiture, ombrière ou hangar), pas au sol.
  • ✅ L'installation doit être réalisée par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l'Environnement).
  • ✅ Le matériel doit être certifié CE et respecter les normes NF C 15-100 et EN 50549.
  • ✅ Une attestation Consuel doit être fournie lors de la mise en service.
  • ✅ Il faut avoir déposé une demande de raccordement Enedis et signé un contrat d'obligation d'achat (EDF OA).

Démarche simplifiée : une fois l'installation en service et les documents validés, la prime est versée automatiquement à la première facture EDF OA (environ 12 mois après mise en service).

3.3 - Évolution des primes et impact sur la rentabilité des installations

La prime à l’autoconsommation a connu une forte baisse en 2025, passant de 220 €/kWc à seulement 80 €/kWc pour les petites installations résidentielles. Cette baisse réduit l’aide directe à l’investissement, mais s’inscrit dans une stratégie globale de responsabilisation des producteurs.

Conséquences sur la rentabilité :

  • 📉 Le temps de retour sur investissement s’allonge légèrement.
  • 🎯 L'accent est mis sur la maximisation de l'autoconsommation directe plutôt que sur la vente du surplus.
  • 🔧 Les kits plug-and-play et petites installations devront être mieux dimensionnés pour coller aux besoins réels du foyer.

Conseil Yuma : pour compenser la baisse de la prime, pensez à intégrer un pilotage intelligent de vos consommations (chauffe-eau, machine à laver, recharge de VE...).

Aides locales : certaines collectivités continuent de proposer des subventions complémentaires, n’hésitez pas à consulter les dispositifs régionaux via l'ADEME ou votre mairie.

4 - Tarifs de revente du surplus photovoltaïque en 2025

4.1 - Nouveaux tarifs de rachat – 1er avril 2025

Depuis le 1er avril 2025, les tarifs de revente de l’électricité solaire ont été revus à la baisse par l’arrêté tarifaire du 26 mars 2025. Cette décision marque un tournant dans la politique de soutien au photovoltaïque, avec une incitation accrue à consommer sur place plutôt que revendre.

Nouveaux tarifs pour les installations photovoltaïques ≤ 9 kWc :

  • 0,04 € / kWh pour toute demande de raccordement faite à partir du 1er avril 2025.
  • 📜 Tarif garanti pendant 20 ans une fois le contrat signé.
  • 📆 Pour les demandes antérieures, l’ancien tarif (~0,10 à 0,13 € / kWh) est conservé.

Exemple : Une installation de 3 kWc raccordée le 15 mars 2025 continue de bénéficier de l’ancien tarif, contrairement à une installation identique raccordée en mai.

Impact : Cette chute brutale du tarif de vente du surplus impacte directement la rentabilité des projets axés sur la revente, en particulier pour les petits producteurs.

4.2 - Contrats (OA) d’obligation d’achat : démarches, durée, fiscalité

Le dispositif de l'obligation d'achat (OA) permet aux producteurs particuliers de vendre leur surplus d’électricité à un tarif réglementé, généralement via EDF OA.

Démarches principales :

  • 📩 Effectuer une demande de raccordement auprès d'Enedis.
  • 📄 Obtenir une attestation Consuel (voir section 1.2).
  • 📝 Signer un contrat d'achat avec EDF OA (durée 20 ans).

Fiscalité :

  • ✅ Revenus exonérés d'impôt si :
    • Puissance ≤ 3 kWc
    • Installation sur un bâtiment résidentiel
    • Pas plus de deux points de raccordement au réseau
  • 💼 Au-delà, revenus à déclarer en BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux).

Conseil : même sans fiscalité directe, conservez vos factures pour suivre la performance de votre installation et anticiper tout contrôle ou ajustement.

4.3 - Stratégies pour optimiser la rentabilité face aux nouveaux tarifs

Avec un tarif de revente réduit, l’enjeu est désormais de valoriser au maximum chaque kilowattheure produit sur place. Voici quelques stratégies pour conserver une bonne rentabilité :

  1. Maximiser l'autoconsommation :
    • 🕒 Utiliser les appareils énergivores (lave-linge, ballon d'eau chaude...) en journée.
    • 🔌 Installer des prises programmables ou un gestionnaire d’énergie.
  2. Ajouter une batterie solaire ou batterie virtuelle :
    • 🔋 Stocker l’excédent pour un usage en soirée.
    • 📊 Utiliser les offres de crédit d’énergie proposées par certains fournisseurs.
  3. Bien dimensionner son installation :
    • 📐 Adapter la puissance installée à sa consommation réelle.
    • 🚫 Éviter une surproduction inutilement bradée à 0,04 €/kWh.

Astuce Yuma : visez un taux d'autoconsommation > 80% pour rentabiliser rapidement votre investissement.

En bref : le modèle évolue vers une logique d'économie d’énergie et d'indépendance énergétique plus que de revente lucrative.

5 - Démarches administratives et obligations auprès d’Enedis

5.1 - CACSI : autoconsommation sans injection (formulaire simplifié)

Lorsque l'on choisit l'autoconsommation sans injection, aucune revente d'électricité n'a lieu : toute l'énergie solaire produite est consommée sur place, et le surplus éventuel est dissipé ou stocké localement.

Dans ce cas, Enedis demande une déclaration d'autoconsommation sans injection, via un document appelé CACSI (Convention d'Autoconsommation Sans Injection).

Caractéristiques de la CACSI :

  • 📝 Formulaire en ligne, gratuit sur le portail Enedis.
  • ⚠️ Démarche obligatoire même pour les kits plug-and-play ≤ 3 kVA.
  • 🔧 Permet à Enedis de configurer le compteur Linky en mode non injecteur.

Important : tout dispositif susceptible d’injecter accidentellement doit être équipé d’un système anti-injection (micro-onduleur certifié EN 50549 ou autre dispositif).

5.2 - Procédure de raccordement pour la vente du surplus

Pour vendre le surplus d’électricité produit, il est nécessaire de raccorder officiellement l’installation au réseau public.

Les étapes clés du raccordement Enedis :

  • 🖥️ Demande de raccordement sur le portail Enedis Connect.
  • 📁 Fourniture des pièces justificatives (plan, puissance, devis d'installation...).
  • 👷 Réalisation des travaux par Enedis (délais de 1 à 3 mois en général).
  • 🖊️ Signature du CRAE (Contrat de Raccordement, d'Accès et d'Exploitation).
  • ⚙️ Mise en service et paramétrage du compteur Linky pour injection.

Conseil : anticipez cette démarche car elle peut allonger les délais de mise en service si elle est lancée trop tard.

5.3 - Consuel, CRAE, contrat EDF OA : ce qu’il faut savoir

Une installation photovoltaïque raccordée au réseau et prévoyant une vente du surplus doit respecter un ensemble d'obligations administratives pour être mise en service.

Les trois pièces indispensables :

  • 📄 Attestation de conformité Consuel : prouve que l’installation est conforme aux normes (NF C 15-100, EN 50549...). Obligatoire sauf pour les kits plug-and-play ≤ 3 kVA sans injection.
  • 📘 CRAE : contrat signé avec Enedis pour autoriser la connexion au réseau.
  • 📑 Contrat d’achat EDF OA : permet la vente du surplus à un tarif réglementé sur 20 ans.

Attention : sans Consuel ni installateur RGE, pas de contrat EDF OA ni prime à l’autoconsommation.

Astuce Yuma : vérifiez que tous les documents sont prêts avant de lancer la demande de mise en service. Cela évitera des retards dans le paiement ou le démarrage du contrat.

6 - Autres évolutions réglementaires et fiscales en 2025

6.1 - TVA réduite sur les installations photovoltaïques résidentielles

Jusqu’à présent, les installations photovoltaïques ≤ 3 kWc bénéficiaient d'une TVA réduite à 10 %, sous condition que le logement ait plus de 2 ans.

Mais à partir du 1er octobre 2025, la TVA super réduite à 5,5 % s’appliquera aux installations solaires jusqu’à 9 kWc en autoconsommation, dans le cadre de la loi de finances 2025.

Conditions annoncées :

  • 🏠 Installation réalisée sur un bâtiment existant.
  • ☀️ Autoconsommation avec ou sans vente de surplus.
  • 🔧 Matériaux et travaux facturés par une entreprise RGE.

Impact : une baisse de 4,5 % sur le montant TTC du projet, soit plusieurs centaines d'euros économisés pour un foyer.

6.2 - Installateurs RGE : condition pour les aides et limites de l’auto installation

Depuis plusieurs années, l'État impose de passer par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) pour pouvoir accéder :

  • 📉 À la prime à l'autoconsommation,
  • 📑 Au contrat d’obligation d'achat EDF OA,
  • 🏛️ Aux aides locales ou régionales.

Sans installateur RGE : vous pouvez toujours installer un kit plug-and-play pour votre usage personnel, mais vous ne serez pas éligible aux aides ni à la revente.

De plus, sans Consuel, Enedis refusera l’activation de l'injection sur le réseau. Cela limite fortement l’intérêt d’une auto-installation classique (hors kits autonomes).

Astuce Yuma : l’installation en auto-construction reste possible pour les petits kits sans injection, mais nous recommandons de faire valider l'installation par un électricien qualifié, notamment pour les assurances.

6.3 - Aides locales et innovations : batteries virtuelles, subventions régionales

Outre les aides nationales, plusieurs collectivités locales proposent en 2025 des subventions ou dispositifs incitatifs :

  • 💶 Primes forfaitaires
  • 🏡 Prêts à taux zéro pour les rénovations énergétiques incluant le photovoltaïque
  • 🌍 Programmes territoriaux type "Territoire à énergie positive"

De nouvelles offres privées apparaissent également en 2025 :

  • 🔋 Batteries virtuelles : le surplus injecté est crédité sous forme d’énergie utilisable plus tard (soirée, hiver).
  • 📉 Crédits d’énergie : certaines offres permettent d’utiliser son surplus injecté pour baisser ses factures futures.

Bon réflexe : consultez les aides de votre région sur le site de l'ADEME ou via votre mairie. Les montants et conditions varient fortement selon les territoires.

7 - Conclusion : Entre cadre renforcé et opportunités, que retenir du solaire en 2025 ?

7.1 - Moins de subventions, plus d’optimisation individuelle

L’année 2025 marque un tournant majeur pour l’autoconsommation solaire : alors que les aides nationales diminuent (prime réduite, tarif de rachat en baisse), les incitations fiscales (TVA à 5,5 %) et locales (subventions régionales) ouvrent de nouvelles portes.

La tendance est claire : l’autoconsommation devient avant tout une démarche personnelle de maîtrise énergétique, où le retour sur investissement repose de plus en plus sur les économies réalisées et la gestion intelligente des usages.

7.2 - Recommandations concrètes pour les projets en 2025

Pour tirer le meilleur parti de votre projet solaire cette année, voici les conseils-clés Yuma :

  • 📈 Visez une autoconsommation maximale (> 80 %) pour rentabiliser rapidement sans dépendre des faibles tarifs de rachat.
  • 🛠️ Optez pour un installateur RGE seulement si vous souhaitez accéder aux aides et garanties.
  • 🔧 Utilisez des outils de gestion énergétique intelligente pour adapter vos consommations solaires (domotique, timers, batterie virtuelle).
  • 📍 Renseignez-vous sur les aides locales (commune, département, région) qui peuvent changer la donne.

Astuce Yuma : pour les petits budgets ou les locataires, les kits plug-and-play restent une excellente porte d’entrée dans l’autoconsommation solaire.

7.3 - Perspectives 2026 et évolutions à surveiller

Plusieurs évolutions sont déjà à l’horizon pour 2026 :

  • 📋 Une possible évolution réglementaire concernant le branchement direct sur prise des kits plug-and-play, aujourd'hui encore toléré sous conditions techniques précises, mais susceptible d'être restreint ou encadré plus strictement à partir de septembre 2025.
  • 📊 L’élargissement du régime de TVA à 5,5 % à d’autres configurations (installations au sol, couplées à la recharge de VE, etc.).
  • 🔄 Le déploiement de solutions de stockage virtuel plus accessibles.
  • 🎁 Des projets de bonus pour l’autoconsommation totale sont aussi à l’étude.

Conclusion : En 2025, le photovoltaïque devient un outil stratégique d’indépendance énergétique plus qu’une source de revenu. Bien conçu, un projet solaire reste rentable, vertueux et adapté à toutes les tailles de foyer.

Foire aux questions (FAQ) – Panneaux solaires et normes 2025

Quelle est la nouvelle loi sur les panneaux solaires en 2025 ?

La loi n°19 du 26 mars 2025 impose une baisse du tarif d'achat de l'électricité solaire (0,04 €/kWh pour les installations ≤ 9 kWc) et renforce les obligations techniques avec la norme EN 50549. Elle élargit aussi la TVA à 5,5 % pour les installations photovoltaïques en autoconsommation jusqu’à 9 kWc.

Est-ce que la norme NFC 15-100 interdit les kits solaires plug and play ?

Non, mais une formulation de la norme mise à jour en 2024 introduit une incertitude. Elle indique qu’un générateur ne doit pas être connecté via une prise, sans distinction claire entre fixe et mobile. Une clarification est attendue d’ici septembre 2025. Les kits restent tolérés tant qu’ils sont certifiés EN 50549 et déclarés à Enedis.

Pourquoi déclarer un kit solaire à Enedis ?

Même sans injection, la déclaration CACSI est obligatoire. En cas d’injection, il faut fournir une attestation Consuel, faire une demande de raccordement et signer un contrat EDF OA.

Quelle est la prime à l'autoconsommation en 2025 ?

La prime est de 80 €/kWc pour les installations ≤ 9 kWc, versée en une fois après la première facturation à EDF OA. Par exemple, 3 kWc donnent droit à 240 €.

Est-ce encore rentable d'installer des panneaux solaires en 2025 ?

Oui, surtout en autoconsommation. La TVA réduite, la hausse des prix de l’électricité et la possibilité de stockage compensent la baisse des aides. Les kits plug and play restent une solution économique pour débuter.

Quelle est la norme électrique à respecter pour une installation solaire ?

• NF C 15-100 : base pour les installations basse tension.
• UTE C15-712-1 : pour les systèmes photovoltaïques.
• EN 50549 : pour les onduleurs injectant sur le réseau (obligatoire depuis janvier 2025).

Peut-on installer soi-même des panneaux solaires ?

Oui. Pour obtenir les aides, il faut passer par un installateur RGE et fournir un Consuel. Pour une autoconsommation sans injection, les kits plug and play peuvent être installés soi-même.

Est-ce que l’installation de panneaux est déductible des impôts ?

Non, il n’y a pas de crédit d’impôt pour le photovoltaïque. Mais vous pouvez bénéficier de la TVA réduite, de la prime à l’investissement et d’une exonération fiscale sous conditions (≤ 3 kWc).

Quelle est la différence entre autoconsommation et revente ?

• Autoconsommation : vous consommez votre propre production.
• Revente du surplus : vous vendez ce que vous ne consommez pas.
• Revente totale : toute la production est injectée (rare chez les particuliers).

Est-ce que les panneaux solaires plug and play sont toujours autorisés ?

Oui, tant qu’ils respectent les normes (CE, EN 50549) et sont déclarés à Enedis si injection. Le branchement sur prise reste toléré jusqu’à nouvel avis.

Quelle est la durée de vie moyenne d’un panneau solaire ?

En moyenne, entre 25 et 30 ans. Les onduleurs durent 10 à 15 ans et peuvent être remplacés facilement.

Faut-il une autorisation pour installer des panneaux solaires ?

Oui, pour une installation en toiture une déclaration préalable est nécessaire. En revanche, un kit au sol de moins de 1,80 m et non visible depuis la voie publique est dispensé de formalité.

Est-ce qu’on peut stocker l’électricité solaire ?

Oui, via une batterie physique (lithium, plomb) ou une batterie virtuelle (crédit d’énergie injecté).

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